mardi 28 février 2012

Riz au lait à l'indienne

Quand j'étais petite, dans les années 80 (allo la nostalgie, que je suis vieille! Ding dong!), les desserts à la mode dans les restaurants étaient bien simples : crème glacée, tarte au sucre, gâteau chocolat ou carotte et le fameux pudding au riz.  Je n'étais alors pas capable d'en voir en peinture!  Pour moi, le pudding au riz et le blanc mange étaient dans la même catégorie de desserts qui me roulaient dans la bouche. 

Nous allions parfois partager un repas à la Gironde, un petit restaurant typique de centre d'achats, avec Philomène et Roger, mes grands-parents.  À l'époque, quand tout le monde avait fini de manger, je me faisais tout un plaisir de siroter les dosettes de lait pour le café qui restaient là, dans l'assiette blanche à bordure rouge vin, à côté des bonbons sablés mentholés et des cure dents à la cannelle.  Et là, comme une fatalité de la vie, il y avait toujours quelqu'un pour commander un pudding au riz "oui oui avec un peu de sirop" pour le dessert.  Je ne regardais même pas....

Et puis plusieurs années après, alors que venions d'acheter notre première maison et que nous devions recevoir mes parents, j'ai pensé faire plaisir à ma mère en lui préparant ce dessert.  Et puis mon plus vieux, encore bébé, était assez âgé pour essayé un nouveau dessert.  Et voilà, s'en était assez pour me faire découvrir sous un autre angle le riz au lait que je cuisine désormais à tous les laits, tous les sucres!  Parlant de sucre, j'aime mieux de pas trop sucrer le riz au lait pour avoir le loisir d'y mettre un jet de sirop d'érable ou de miel une fois dans le bol :)

Cette version est à l'indienne, mais vous pourriez substituer les laits utilisés par du lait ordinaire et retrancher les épices.

Riz au lait à l'indienne :

3/4 de tasse de riz, moi j'ai utilisé mon riz au jasmin
4 tasses (1 litre) de lait d'amande + lait de coco, proportions à votre gout.  Vous pourriez utiliser seulement du lait d'amande ou seulement du lait de coco
1/3 de tasse de cassonade
1/2 cuillère à thé (ou plus) de cardamone moulue (vous pourriez changer pour de la cannelle)
1/2 cuillère à thé d'eau de rose ou d'eau de fleur d'oranger (mes enfants n'aiment pas, alors comme j'avais encore des gousses de vanille macérées dans le rhum.....)
Pistaches ou noisettes hachées


*Pour faire macérer les gousses de vanille, achetez les entières et plongez-les au trois quart dans un rhum brun, dans un pot refermable de type Masson.  Ranger à l'ombre au moins trois semaines avant utilisation.  vous pourrez ensuite gratter les gousses pour recueillir les graines et remettre les cosses dans le liquide qui deviendra une véritable extrait de vanille maison!*

Déposer tous les ingrédients sauf les extraits liquides dans une casserole.  Choisissez-en une assez haute pour absorber les caprices du lait qui monte en bouillonnant.  Brassez très souvent pour vous assurer que rien ne colle au fond.  Selon la variété de riz, entre 25 et 45 minutes seront nécessaire pour qu'il attendrisse.


L'amidon du riz se mêlera au lait pour le faire épaissir.  Et il épaissira encore plus une fois refroidi alors si vous aimez votre riz au lait plutôt liquide, rajouter une petite touche de lait à la fin de la cuisson.

Quel beau dessert réconfortant pour une fin d'hiver désorganisée!



Parlant d'hiver.... n'êtes vous pas tannés de celui qui qui nous fait croire que le printemps est à nos portes pour finalement retontir avec de la neige et encore de la neige?  Je l'avais mentionner dans un billet pas trop loin que je craignais que la (les) bourrasques de fin février début mars allaient gâcher mon rêve d'un printemps plus-que-hâtif.  Et bien voilà, la couronne de sapin a fait place à une décoration beaucoup plus printanière fabriquée de papier coloré!  Woush woush l'hiver bon!


lundi 27 février 2012

Galettes à l'avoine énergisantes!

À la maison, des biscuits, on en fait souvent.  Oui c'est du travail et ça revient parfois plus cher que de les acheter, mais c'est tellement amusant!  Aussi, on choisi les matières grasses et les sucres qu'on y incorpore pour en faire des biscuits plus santé que ceux en épicerie.  Mais le mieux reste encore de s'y mettre toute la famille et d'attendre avec impatience le bip bip bip de la minuterie tout en appréciant l'arôme sucrée qui parcourt la maison.  

Des recettes de biscuits, j'en ai des dizaines, toutes testées et aimées par tout plein de gens ou bien par une personne en particulier.  Dès que mes garçons ont été en âge de grignoter, je leur faisais des galettes "soleil" pour la collation d'après-midi;  de bons biscuits sucrés à la purée de fruits et allégés au yogourt.  Il est évident que chez nous, ce type de collation ou de dessert fait partie d'une cuisine de réconfort et d'amour. 

Cette fin de semaine, nous sommes allé à l'hôtel, à Québec.  Prévoyante maman que je suis de trois garçons en pleine croissance et toujours agonisants de famine, j'ai placé dans le sac à provisions des galettes à l'avoine pour la collation d'avant dodo.  Il était important pour moi que ce gouter ne soit donc pas trop sucré mais assez satisfaisant pour qu'ils dorment jusqu'au matin sans se réveiller avec le ventre qui gargouille.  J'ai donc ouvert mon armoire à pâtisserie et reluqué tout ce qui pouvait entrer dans une galette santé.  J'ai pris les ingrédients en note au cas où mais je ne pensais pas divulguer la recette ici.  Après tout, ce n'est qu'une galette.  Mais j'ai eu de vrais bons commentaires de la part des enfants et de mon mari alors j'ai pensé vous la partager.  C'était franchement très bon!

Si vous n'avez pas sous la main un des ingrédients de garniture, vous pouvez tout simplement le substituer par un autre sans problème.  Par exemple, vous pourriez changer les pépites de chocolat par de la canneberge séchée.

Galettes à l'avoine énergisantes (environ 12 galettes) : 
Pour environ 12 galettes
1 oeuf
6 cuillères à soupe de beurre température pièce
3/4 tasse de cassonade bien tassée
1 banane mure, écrasée
1 tasse de farine
1 cuillère à thé de bicarbonate
1/4 cuillère à thé de sel
1/4 cuillère à thé de cannelle
3/4 tasse d'avoine
1/2 tasse de noix de coco râpée
1/2 tasse de raisins secs, les dorés sont plus tendres
1/2 tasse de pépites de chocolat
1/2 tasse d'une noix de votre choix
2 cuillères à table de graines de lin (facultatif)
2 cuillères à table de graines de tournesol (facultatif)

Préchauffez le four à 350.  

Dans le bol d'un mélangeur sur socle ou encore au batteur à main, crémez ensemble  le beurre et la cassonade jusqu'à ce que le tout soit mousseux et blanchisse.  Ajoutez l'oeuf et battez encore pour ensuite incorporer la banane.

Dans un autre bol, mélangez à la cuillère les ingrédients sec; la farine, la noix de coco, le bicarbonate, le sel, l'avoine et la cannelle.  Versez en 2 fois sur le mélange au beurre et touillez juste assez pour tout amalgamer.  

Allez-y maintenant avec les garnitures.  La pâte est prête!  Détaillez en 12 belles portions sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin et cuire, selon votre four, de 10 à 20 minutes.  Pour s'assurer d'un moelleux, le tour des biscuits devraient être doré et le centre encore pâle.  Ça sent bon non?

D'ailleurs, si jamais vous recherchez une recette de biscuit, n'hésitez pas à m'écrire dans la section questions.  



mardi 21 février 2012

Poulet-tu me servir encore de la chaudrée?

Vingt-sept.  Les dodos avant le printemps, il en reste vingt-sept.  Moi, mes oreilles souffreteuses et ma chétive résistance au froid avons bien hâte que les chaleurs se repointent les rayons.  Je vous l'ai déjà mentionné, je suis une québécoise "pure laine", incapable de tenir chaud, toute grelottante sans mes pelures d'oignons.  Et quel hiver bizarre nous avons jusqu'à ce jour!  Les thermomètres oscillent, la neige tombe en pluie.  Impossible de faire un bonhomme de neige sans le voir fondre presque aussitôt.  Impossible de faire des anges de neiges, là, couchés sur la glace bosselée qui nous endolori le dos.  Nous avons même essayé le patin extérieur cette fin de semaine : les enfants en ont éméché leurs patins à force d'aller de la glace à la gadoue, du gazon à la gravel.  Je redoute la sournoise tempête de fin février, début mars.  Celle qui nous rabat les épaules, haussées par l'arrivée éminente du printemps, avec le lourd poids de sa neige mouillée.  

Pas terrible pour les sports extérieurs, cet hiver chaud-froid est quand même le champion de la propagation des gastro, sinusites et autres bobos qui s’adonnent allègrement à un énorme partage de données.  C'est d'ailleurs les yeux bouffis, la toux parfaitement rythmée et un mouchoir bien entortillé dans une narine que j'écris ce billet.  Non, nul besoin d'une photo.  Imaginez seulement, c'est bien suffisant!  Et quand on est faible, à l'agonie du rhume, vert de douleur, complètement déshydraté par les mucosités fuyantes (bah quoi, je vis quand même avec quatre mâles, je suis désormais tout aussi capable qu'eux de feindre la grippe d'homme; donnez moi un Oscar bon dieu!), rien de mieux qu'un bon potage pour se sentir réconforté.

Mais justement, les quatre mâles, eux, ne sont point malades.  Et s'avez....  les femmes, ça aime les petits bouillons aux légumes, les pâtes simples beurre-tomates-basilic, les tartelettes vanille et petits fruits.  Mais les hommes, eux, aiment le "trop", le "ça goute gros".  On déroge difficilement de la viande au souper, sans quoi, j'imagine, la testostérone ne dois pas être nourrit à sa juste valeur virile.  Alors servir une soupe au repas du soir, c'est souvent recevoir des "C'est tu rien qu'une entrée la soupe?  As tu oublié quelque chose dedans maman?".  Aujourd'hui, j'avais envie d'une soupe.  Et j'ai couvert mes arrières avec une chaudrée de poulet et maïs, remplie de morceaux de pommes de terre!  Tout le monde semble avoir aimé!  

Chaudrée de poulet au maïs et aux pommes de terre
1 boite de 284 ml de maïs en crème
1 boite de 540 ml de maïs en grains
6 tranches de bacon, hachées (si désiré)
1 carotte
8 oignons verts (échalotes vertes)
3 pommes de terre moyennes
2 cuillères à soupe de farine
3 tasses de lait
2 tasses de bouillon de poulet
1 cuillère à thé et demi de moutarde de Dijon
1/2 cuillère à café de thym séché
1/4 cuillère à café de paprika
2 tasses de poulet rôti, haché
Sel et poivre, au goût, j'utilise les herbes salées dans toutes les soupes que je prépare.
Une poignée de cheddar râpé, pour garnir (
moi j'aime bien utiliser du parmesan, du oka ou encore mieux du Mamirolle!)

Dans une casserole à fond épais, faire revenir les morceaux de bacon jusqu'à ce qu'ils soient croustillants. Retirez les lardons de la casserole et les égoutter.  Jetez une bonne partie du gras de bacon et gardez la marmite pour la suite.  Si vous ne voulez pas utiliser de bacon, sautez simplement cette étape et utilisez de l'huile et du beurre pour faire suer les légumes.
 
Pelez et hachez les pommes de terre en morceaux de la taille d'une bouchée. Tranchez les échalotes très finement et séparez les verts des blancs.  Coupez les carottes de la même taille que les pommes de terre.

Placez les pommes de terre, les carottes et les blancs d’échalote dans la marmite et laisser cuire (dans la fine couche de gras de bacon ou dans l'huile) à feu moyen jusqu'à ce que les oignons verts aient ramolli, 2 ou 3 minutesSingez (saupoudrer de farine) et cuire, en remuant constamment, pendant environ 1 minute.

Verser le lait, le bouillon de poulet, le thym, le poivre, les herbes, le poivre de Cayenne et la moutarde en remuant bien. Portez à ébullition à feu moyen, en remuant de temps.  Réduire à feu doux et laisser mijoter pendant 12-15 minutes ou jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres. Ne pas trop cuire!  Vos pommes de terre se transformeraient vite en purée.  Ajoutez le maïs et le poulet et réchauffer le tout. Garnir avec les tiges vertes d'échalotes,le bacon réservé plus tôt et fromage de votre choix.
  À bat le gros rhube!



vendredi 17 février 2012

Gâteau au fromage New York Style Piece of cake!

Cette fin de semaine, on célèbre mon anniversaire.  Et quoi de plus "trente deux douzaines de lunes" qu'un cheesecake?  Un bon dessert souvent apprécié par toutes les convives et plus facile à faire qu'on pense.  J'ai voulu vous partager la recette ici..... Bah oui, je fais moi même mon gâteau d'annif, mais je le fais par plaisir!  Et puis mon mari aura amplement à faire avec le repas de samedi soir. L'Homme de la maison a plus souvent qu'à son tour été promu "chef" par les enfants ou la famille; il faut dire qu'il a de qui prendre de la graine ;) .....!  Mais trêve d'amour-propre et d’orgueil mal placés, je dois avouer qu'il est désormais bien à l'aise à la cuisine. 

Je ne suis pas sans me souvenir de mes 17 ans, alors que je squattais chez lui (ou devrais-je dire chez ses parents), et qu'en charmeur qu'il était, Benoit avait compris que j'aimais cuisiner.  Et manger.  Au téléphone un de ces soirs, il m'avait même affirmé se mitonner des pâtes à la strogganof.  Le coeur m'avait fait trois tours, j'étais séduite.  Jusqu'à ce qu'il m'avoue, certainement rongé par la honte (!), qu'à ses pâtes il n'avait ajouté que de l'eau, du lait et une cuillère à soupe de beurre.  Ah Lipton et ses à-côté.... pas mal moins glamour finalement!  

Mais un de ces matins de janvier, alors que le coq en lui voulait se faire valoir, Benoit décida qu'il me gâterait en me préparant un petit déjeuner.  Intimidée comme jamais, en pyjama, il me laissa seule chez ses parents et couru chez l'épicier acheter du bacon à l'érable et des oeufs.  "Ce matin ma chérie, je te fais des crêpes."  C'était ses premiers balbutiements culinaires en mon honneur.  Nerveux, il brisait les oeufs, mesurait le lait, suivant la recette à la lettre.  Je le regardais, assise au bout de la table, savourant chaque brin d'insécurité et de candeur qui le rendait tellement mignon.  

Sa pâte à crêpes terminée, il chauffa avec satisfaction la poêle et se mit à la tâche.  Vous savez, la première crêpe, toujours trop molle, trop grasse, trop pas cuite, est toujours ratée.  Évidement, la première crêpe de ce jour là ne fit pas exception.  Tout en tenant son aplomb à bout de bras, il me jeta un regard;  "Bon je mets ça où?" qu'il avait laissé sortir d'une voix soupirée.   Les yeux dans la graisse de bines, encore illusionnée et remplie de pensées pro-écologiques, l'idée de nourrir les oiseaux par un froid aussi nordique me vint naturellement à l'esprit.  La poêle dans la main droite, il ouvrit la porte coulissante et d'un grand coup de poignet, balança la crêpe, avec la même assurance qu'un joueur de ping pong chinois, y allant de son plus beau lob, frappant la balle par le dessous.   Mais.... beau papa aime bien prendre lire sa Presse sur le balcon, à l'abri des intempéries.  C'est pourquoi il a recouvert celui-ci d'une jolie pergola.  Il n'en fallu pas plus pour désamorcer toute cette ambiance de bien paraitre calculée et pour nous faire rire à n'en plus faire un son!  La première crêpe, toujours ratée, avait au moins réussi son vol plané, et faisait bonne figure, ton sur ton, collée au plafond de la pergola.  Ah la loi de Murphy.... quand et sur qui est-elle retombée?  On ne l'a jamais su.....

Pour toutes ces bonnes raisons, je ferai moi même mon gâteau de fête, laissant ainsi à l'Homme toute sa tête d'Homme pour préparer le souper de samedi.  C'est assez, non?

Alors voici ma recette.  Je fais une croute à base de céréales Fibre 1.  Je suis un peu tannée des croutes graham trop sucrées!   Choisissez entre les deux recettes celle qui vous plait le plus, mais vous pourriez même utiliser une croute de Oreo, de gingersnap ou de speculoos (pour les amis Européens!).

Cheesecake New York Style (ça consiste en quoi le style new yorkais au juste?!  Peut-être le jaune des zestes qui rappellent les taxis?) :
Pour un moule à charnière de 22cm (environ 9 pouces)

Croute à base de Fibre 1 :
3 tasses de céréales Fibre 1, réduites en chapelure au robot
1/2 tasse de beurre, fondu
1/4 de tasse de sucre

OU

Croute à base de biscuits graham :
1 1/3 tasse de gaufrettes Graham émiettées finement
1/4 tasse de cassonade tassée
1/4 tasse de beurre, fondu


Préchauffer le four à 350. 
Dans un bol, mélanger ensemble les ingrédients de la croute que vous aurez choisi.  Pressez dans le fond d'un moule à charnière graissé et précuire 10 minutes. 

Réservez la croute température pièce le temps de faire l'appareil au fromage.  Réduisez la température du four à 325 degrés.


Pour l'appareil au fromage :
Mélange #1
1 cuillère à thé de zestes de citron
1 cuillère à thé de zestes d'orange
Jus d'un demi citron
2 paquets de 250 grammes chaque de fromage à la crème nature température pièce
3 jaunes d'oeufs
1 tasse et 1/4 de sucre
1/2 tasse de crème 35%
1/4 de tasse de crème sûre ou de yogourt méditerranéen nature
1 cuillère à thé de vanille

Mélange #2
3 blancs d'oeufs
1/4 de tasse de sucre

Pour le mélange #1 :
Au batteur sur socle, ou batteur à main, crémer le  fromage avec les zestes et le sucre.  Cornez bien votre bol avec une maryse (spatule) pour vous assurez que tout est bien homogène.
Ajoutez les jaunes d'oeufs et le jus de citron, fouettez encore.  Cornez!
Versez ensuite la crème 35%, la crème sure et la vanille et allez-y encore de votre plus beau coup de fouet.  Le mélange #1 est terminé!
Alors dans votre bol, vous aurez touillé ensemble les zestes, le jus, le fromage à la crème, le sucre, la crème 35%, la crème sure et la vanille et ça devrait avoir l'air de ceci :


Mettre de côté.

Pour le mélange #2 :
Montez les blancs d'oeufs en ajoutant graduellement le sucre jusqu'à bec d'oiseau, comme ceci :


Incorporez délicatement à la maryse les blancs d'oeufs au mélange #1 au fromage.

Versez sur la croute et placez le gâteau au centre du four.


Cuire, selon votre four, une heure ou deux, jusqu'à ce que le pourtour du gâteau soit ferme, mais que le centre soit encore légèrement gélatineux. Éteindre le four, entrouvrir légèrement la porte et laisser reposer le gâteau dans le four pendant 1 heure.


Décorez votre chef d’œuvre avec des fruits, du chocolat!  Vous pourriez même garnir le côté du gâteau avec des amandes effilées, de la chapelure de graham.....  Moi j'ai choisi des noisettes effilées.  Et comme il s'agit quand même de ma fête, j'ai décidé de réunir deux grandes passions : la cuisine et la couture!  Ils sont beaux n'est-ce pas mes biscuits en forme de boutons?!  :)






lundi 13 février 2012

Pain de volaille florentin, qui donne envie même le lendemain!

Le pain de viande, c'est rapide.  On peut en faire en grande quantité et en garder pour une prochaine journée surchargée où, après avoir dit "Bah ça ne me tente pas de faire le souper." il vous apparaitra en héros, là, frigorifié, collé à l'étagère glacée dans le fond du congélateur.  Mais on s’avouera humblement qu'un vrai bon repas, ça ne se rend pas à l'étape de la congélation, à moins d'en avoir fait pour une armée.  Aussi, aucun "reste" ne veut se voir légué aux oubliettes polaires de la morgue alimentaire.  Ils ne sont pas dupes, les restes.  Ils le savent qu'ils entrent par la grand' porte blanche et froide du donjon sans vraiment savoir dans quelles circonstances ils en ressortirons; soit en preux chevalier sauvant la Reine du foyer dans une fin d'après-midi pléthorique, soit les pieds par devant, n’ayant comme seule prière posthume qu'un "Finalement, ça ne me dis pas d'en remanger... ce n'était pas si bon que ça.  Et puis, il faut faire de la place!".

Malheureusement, le pain de viande fait souvent partie de ces pauvres prisonniers glacés.... ou pire encore, ils finissent là, dans le frigo, étouffant dans un plat de plastique, camouflés derrière un pot de marinades sucrées et de ketchup aux fruits maison. 

Mais voilà que celui ci, un florentin séduisant, arrive en digne exception à cette règle, sur son noble destrier. 

Non seulement même les enfants en ont repris jusqu'à plus faim, mais je crois qu'il ne passera pas demain. 

 Pain de volaille florentin :

3 tranches de bacon en lardons
1 oignon
1 carotte très honnête
400 grammes de bébés épinards (allez-y à peu près, avec le poids inscrit sur le sac)
3 gousses d'ail hachées
1 ½ lb de poulet haché
2 c. à soupe de ciboulette fraîche, hachée si vous en avez
1/4 de tasse de chapelure
1 œuf
3/4 tasse de fromage cheddar râpé ou autre, au choix
Poivre du moulin
Pas de sel!  Le bacon et le fromage font amplement le travail.

Dans un robot hachoir, réduisez en fins morceaux l'oignon, la carotte, l'ail et les épinards.  Dans une poêle, faites fondre doucement les lardons et jetez-y les légumes hachés.  Remuez souvent afin d'aider les légumes à perdre leur eau sans trop colorer.  Retirez du feu et laissez refroidir un peu.

Dans un grand bol allez-y de vos plus beaux massages pour amalgamer ensemble le mélange de légumes refroidit et le reste des ingrédients.  À ce stade, vous auriez avantage à faire un petit test de gout en cuisant une bouchée de l'appareil de viande à la poêle pour en vérifier l'assaisonnement.  Rectifiez au besoin.

Pressez le tout dans un moule à pain et cuire au four à 375 degrés environ une heure.  Si vous avez un thermomètre à cuisson, visez environ 75 degrés  Celsius à coeur.





vendredi 10 février 2012

Framboises, bleuets, citron et avoine : de l'or en barre!

Quinze heures vingt-cinq.  Tou-dou-dou-dddoouuuu, tou-dou-ddoouu ddddooouuuuuu; la cloche de la petite école se fait entendre dans tout le quartier.  C'est le signal de départ!  Les enfants sortent des remparts scolaires, certains se ruant vers grand-maman, d'autres vers papa qui les attend avec Fido.  Beaucoup de mères s'agenouillent à l'arrivée de leur petit, l'entourant d'une tendre embrassade et le libérant de son lourd fardeau de papiers et de bouquins.  "Qu'as tu fait à l'école mon biquet?" qu'on leur demande alors.  "J'men souviens pu maman... j'ai faim, qu'est-ce qu'on mange?!" qu'ils répondent.  Alors à nous la tâche de vanter les mérites, le bon gout et le plaisir (!) de manger une collation santé.  On a beau ......

J'ai dans mon frigo un bac nommé "collations santé" rempli de yogourts, de purées de fruits, de bâtonnets de fromage, de fruits et légumes parés et prêts à être mangés.  Difficile d’amener les petites mains à s'y piger quelque chose.  Et pour être franche, mes garçons ont faim, très faim après l'école.  Malgré les conseils de nutri-maman, combiner protéines et glucides n'arrive pas à les satisfaire et ils ont encore faim.  Imaginez la suite; la maison devient un vrai poulailler!  Des p'tits gars qui courent partout en criant "Maman, j'ai pris une collation mais j'ai encore faim!" et on se retrouve à souper à cinq heures moins quart, à bout de nos nerfs respectifs.  

À mon avis, les barres granola sont un bon deuxième choix mais elles contiennent aussi beaucoup de sucre. Je me suis donc mis au travail et décidé en faire moi même, avec des ingrédients de choix en contrôlant un peu mieux les sucres et les gras.  Je me suis basée sur une recette de croustade que j'ai épurée un peu.  Et ça donné quelque chose de délicieux!  Mes enfants (comme bien d'autres), qui mangent habituellement des aliments fruités en levant un peu le nez, on adoré!  Mon plus vieux en a même mangé au dessert, délaissant le traditionnel biscuit!  Et la croute à l'avoine soutient les petits bedons jusqu'au souper!  Je me demande bien le résultat que j'aurais avec un peu de farine complète, des graines de lin....  

Barres collation framboises, bleuets, citron et avoine :

Pour la croute et le crumble du dessus :
1 1/2 tasse de farine
1 tasse de cassonade
1 1/4 de flocons d'avoine à cuisson rapide
1/2 cuillère à thé de sel
1/2 cuillère à thé de poudre à pâte
1/2 cuillère à thé de bicarbonate
1/2 cuillère à thé de cannelle si vous aimez
3/4 de tasse de beurre température pièce, à peine froid

Pour  la garniture aux fruits :
1/4 de tasse de cassonade
1 cuillère à soupe de zeste de citron
2 cuillères à soupe de farine
450 grammes d'un mélange de framboises et bleuets frais ou congelés (j'ai fait 2/3 1/3, fiez vous au poids indiqué sur la barquette si vous n'avez pas de balance)
1/2 cuillère à thé de cannelle (facultatif)
1/4 de tasse de jus de citron
2 cuillères à soupe de beurre

Préchauffez votre four à 350 degrés.  

Dans un robot hachoir, versez tous les ingrédients de la croute et pulsez jusqu'à ce que le tout ressemble à une chapelure grossière.  


Couvrez un moule de 9 pouces par 13 pouces de papier parchemin.  Assurez vous que le papier dépasse un peu les rebords du moule pour faciliter l'extirpation de vos délicieuses barres.  Réservez 1 1/2 tasse de l'appareil à l'avoine pour le crumble du dessus.  Pressez le reste du mélange dans le fond du moule avec le dessous d'un verre.  Il est important de bien presser la croute sans quoi vos collations seront très friables.  Cuire la croute au four, une quinzaine de minutes, jusqu'à ce qu'elle soit dorée.

Entre temps, préparez la garniture.  Avec la même facilité déconcertante, et en ayant l'air au-dessus de vos affaires, placez tous les ingrédients de la garniture dans le même robot (que vous ne vous aurez même pas donné la peine de laver......) et allez-y de quelques tours de lames.  Voilà, la garniture est prête.  Étalez-là également sur la croute pré-cuite.


Saupoudrez ensuite le mélange à l'avoine que vous avez réservé plus tôt un peu partout sur la garniture aux fruits.


Remettre le tout au four à 350, 45 minutes.  Passez un couteau entre le moule et la croustade aux deux côtés où elle adhère et laissez refroidir sur une grille une bonne heure.  Démoulez, et tranchez en barres!!!


Recette à refaire et à refaire!  En plus, ça se congèle bien, il n'y a qu'à les laisser à la température de la pièce pour qu'elles redeviennent invitantes et savoureuses. :)


mercredi 8 février 2012

Il n'y a pas que la forme de la courge butternut qui soit intéressante...

... comme l'écrivait une amie après avoir gouté au potage orange à la courge butternut.  Elle est tellement savoureuse et colorée, s’accommodant bien de sucré ou de salé. 

Ce soir, la courge que j'avais soigneusement choisi au marché cette fin de semaine me reluquait de son regard quémandeur, me suppliant de l'utiliser dès l'instant.  Mais moi, j'avais envie de risotto.  Pas de courge.  Mais elle était là, vous savez, comme une toute petite fillette de deux ans, coiffée de nattes au bout desquelles refrisent ses cheveux... une petite fille qui vous regarde, souriante, tête penchée vers la gauche, sondant la moindre faille de votre pitié pour elle.  Bon, j'accorde peut-être une trop grande personnalité aux aliments....
Quoi qu'il en soit, elle aura gagné sur moi.  Mais le risotto aussi!  C'était délicieux.  Vive les compromis!

Mon risotto, pour faire changement, je l'ai fait à l'orge, au barley comme disaient nos grands-mamans.  Oui, les traditionnels purs et durs pensent qu'il ne se prépare qu'avec du riz arborio, le risotto.  Amoureuse de la gastronomie que je suis, j'ai tendance à respecter les appellations - et à les contredire, assoiffée de découvertes.  Mon risotto n'en est peut-être pas un "vrai", j'en conviens.  Mais comment le nommer?!  Entre nous, ça sera un risotto, point.  Et d'ailleurs, quand je fais un risotto, je n'achète jamais de l'arborio.  Le seul riz que j'achète, pour sa saveur unique, c'est le riz parfumé au jasmin.  Et oui, lui aussi, il est capable d'habiter un bon "risotto".  Point.  Vous pourriez substituer l'orge pour du riz dans cette recette, le cas échéant.  N'importe quel riz ou presque.   Sauf le riz sauvage.  Et le riz 5 minutes.... mais ça, ça ne vous en servez jamais.  Jamais.


Risotto d'orge à la courge butternut et au safran :

1 tasse de purée de courge butternut, préparée au micro-ondes comme dans la recette de potage mentionnée plus haut
1 cuillère à soupe d'huile
1 cuillère à soupe de beurre
3 tasses de bouillon de poulet
1/2 tasse de vin blanc
1 oignon haché fin ou 3 échalotes grises si vous en avez
2 gousses d'ail
1/2 cuillère à thé de safran... le mien est de base qualité, réduisez la quantité si vous en avez du bon
1/2 tasse de fromage parmesan
un trait de crème
Sel, poivre, herbes

Réchauffez votre bouillon à la casserole ou au micro-onde, directement dans la tasse à mesurer.  Ajoutez-y la purée de courge et passez le tout au pied mélangeur pour éliminer la texture fibreuse.



Dans une casserole à fond épais, dans le beurre et l'huile, suez l'oignon et l'ail à feu moyen.  Ajoutez l'orge (ou le riz) et remuez bien pour bien enrober les grains avec la matière grasse.  Déglacez au vin blanc en touillant sans arrêt en vous assurant de bien racler. 


Utilisez un outil bien adapté à votre ustensile de cuisson pour ne pas avoir de mauvaises surprises qui bruleraient dans les "coins".


Commencez à ajouter le bouillon chaud, un quart de tasse à la fois, en brassant et brassant et brass....  Il est impératif de bien remuer le risotto afin de faire sortir l'amidon contenu dans le riz, lui donnant cette texture bien crémeuse.  À chaque nouvel ajout de bouillon, caressez votre risotto amoureusement jusqu'à ce que le liquide soit complètement absorbé.  Il ne faudrait pas que votre feu soit trop fort!  Le bouillon doit être absorbé et non évaporé!  Continuez à verser votre liquide, un quart de tasse à la fois, jusqu'à en venir à bout.

Hors feu, crémez et saupoudrer de parmesan. Assaisonnez seulement après avoir garni de fromage.  Celui-ci est déjà bien salé! Servez aussitôt!



lundi 6 février 2012

Tendre et moelleux au Nutella....

Depuis quelques années, le chocolat et moi entretenons une pathétique relation amour-haine.  En fait, j'avoue, c'est moi qui l'ai laissé pour contre, un bon soir d'automne deux mille huit.   Il devenait trop présent dans ma vie, s'inscrivait dans chaque recette de pâtisserie à confectionner dans le cadre de mes cours, s'incrustait en odeur dans mes vêtements, dans la peau de mes mains.  J'avais beau savonner encore et encore, aucun des parfums criants de concombre-citronné, d’hibiscus-mangue ou bien d'aloès au lait de chèvre n'arrivaient à déloger cet effluve sucré et récurant.  Et en plus, professionnalisme oblige, il fallait impérativement gouter tous nos produits fini, histoire d'en prendre de l'expérience.  Moi qui l'aimait tant, il aura eu raison de mon amour inconditionnel.  Jamais je n'aurais cru, mais trop, c'est trop!  Et mon émail dentaire n'en est que plus heureux.  

Bah encore, de temps à autres, alors qu'il me titille, je cède à un rendez-vous avec le chocolatJe lui demande désormais d'être vrai et intègre, parcimonieux.  Une chère amie à moi m'en envoie de Belgique et j'en déguste chaque gramme avec plaisir....  Mais aussi, je résiste difficilement au gianduja, une merveille de chocolat enrichi de pâte de noisette, un peu comme dans les rochers.  Avec un brin de fleur de sel, c'est divin!  Le Nutella se veut un peu de la même trempe que le gianduja, dans un esprit cependant un peu moins naturel.  Mes garçons en raffolent, pourquoi pas en utiliser pour faire un gâteau?
Très simple à faire, ce gâteau est tendre est moelleux et sa texture est à mi chemin entre un gâteau fondant, un soufflé, un financier et un brownies.  Si vous aimez les gâteaux à mie humide, celui-ci est pour vous! Quelques ingrédients seulement; des oeufs, un peu de beurre, de la poudre de noix, du chocolat et du Nutella, beaucoup de Nutella.  Certains diront qu'il n'y en a jamais trop!  Il faut de l'énergie pour passer à travers la Saint-Valentin qui arrive ;)

Gâteau tendre et moelleux au Nutella :

6 oeufs, blancs et jaunes séparés
1 pincée de sel
1/4 de tasse de beurre
1 pot complet de Nutella, format 375 grammes
1/2 tasse de chocolat fondu, refroidi
1/2 tasse de poudre de noisettes (ou d'amandes, s'il vous en reste, après avoir fait les macarons de l'autre jour!)
1/4 de tasse de farine
1 cuillère à soupe de rhum, de Frangelico ou d'une liqueur de votre choix (facultatif)


Préchauffez le four à 350 degrés et beurrez un moule à charnière ou à cheminée si vous voulez le démouler.  Ce gâteau est très friable et sort difficilement en un morceau du moule.  Vous pourriez aussi le faire cuire directement dans un beau moule de présentation que vous déposerez sur la table pour le servir.

Séparez les jaunes des blancs et montez ces derniers en neige avec la pincée de sel, en pics moyens-fermes.  Quelques petites astuces sont de mise afin de vous assurez de bien réussir vos blancs :

*Lorsque vous séparez le blanc des jaunes, veillez à ne pas crever le jaune.  Un peu de jaune dans les blancs réduira le volume final de votre meringue!
*Si vous avez un bol à mélanger en cuivre, utilisez-le!  Votre meringue n'en sera que plus stable et le gâteau plus spongieux!
*Utilisez un bol et des batteurs propres et sans trace de gras.  Comme pour le jaune, le gras empêche d'obtenir le plein potentiel mousseux de vos blancs.
*Fouettez les blancs à vitesse moyenne.  Les bulles d'air seront plus nombreuses.
*Il ne faut surtout pas trop battre les blancs, ils deviendraient granuleux.  La texture recherchée est celle de la crème à raser.  Des pics recourbés et bien denses.  Comme ceux-ci :


Au micro-ondes, à coup de trente secondes, faites fondre votre chocolat, en remuant après chaque période de chauffe.


Crémez le Nutella avec le beurre et ajouter les jaunes d'oeuf.  Battre à nouveau un peu, avant d'ajouter le chocolat fondu et la poudre de noisettes mélangée avec la farine.  Ajoutez une liqueur de votre choix, si vous le désirez.  J'ai choisi de la crème grappa au gianduja, histoire de rester dans le thème.


Incorporez les blancs d'oeufs en trois fois, à la maryse, sans les brusquer.  Plongez votre maryse dans le fond du bol pour ramener délicatement le mélange de chocolat sur les blancs.  Rendre homogène avant chaque prochaine addition de blancs.


Lorsque le mélange est prêt, coulez en moule et hop, au four!  Le gâteau sera cuit lorsque le bout d'un couteau en ressortira presque propre.  Le mien aura cuit 45 minutes dans un moule à cheminée, emplissant l'air de la maison d'une odeur presque calorique en soit.  Tadammm!!!


Ouais.  Ça goute le chocolat.  Si vous avez la dent sucrée, vous serez ravis.  Et tant qu'à y être....  pourquoi freiner la décadence? Ce gâteau serait délicieux accompagné de coulis de framboises.... mais je ne pense pas que nous soyons dans la catégorie fruits aujourd'hui!

Ganache légère :

1/2 tasse de chocolat
1/2 tasse de crème (culpabilité oblige, j'ai utilisé de la 15% champêtre)
1 cuillère à soupe de liqueur de votre choix (facultatif)
Une petite poignée de noisettes hachées et rôties à sec, à la poêle

Chauffer la crème jusqu'à ce quelle fume.  Retirez du feu, ajoutez le chocolat et la liqueur.  Attendez quelques minutes puis brassez doucement.  Versez sur le gâteau et agrémentez de noisettes!




 Des framboises....   c'est bon pour la santé non?






jeudi 2 février 2012

Crêpes dentelles de la Chandeleur!

Parfois, pour faire sourire un être cher, il ne suffit que de très peu.  J'ai voulu faire des crêpes, pour la collation de ce, soir un peu spéciales.  Ah, avec trois garçons et un homme, je suis définitivement la touche de délicatesse dans cette maison!  Bah, ils aiment bien.

À la Chandeleur, j'ai toujours dans le coeur, dans les pensées, ma chère Cécile, mon amie, ma presque soeur, qui habite là-bas, dans sa Belgique.  C'est elle qui m'a fait découvrir cette journée délicieuse.  En fait, Cécile m'a aussi révélé bien des secrets de la cuisine belge : les chicons gratinés, le sirop de Liège, les spéculoos, les cougnous, la Saint-Nicolas!  J'aimerais qu'elle soit à proximité ma Cécile chérie.... mais toujours et encore, ce Grand Bleu nous sépare.  Alors pour me rapprocher un peu d'elle, je m'approprie quelques plats de son coin de pays et embaume ma maisonnée d'odeurs qui la bercent certainement, elle aussi.  Souvent, je pense, je rêve, à une de ces soirées, alors que nos enfants dormiraient, où je pourrais courir jusque chez elle pour boire un thé et grignoter quelques petits beurres tout en l'écoutant me raconter sa journée de vive voix.  Tu me manques ma chère amie! 

Pour les crêpes dentelles, il vous faudra :
Votre recette de crêpes habituelle, pas trop liquide
Une jolie bouteille pression, que vous pourriez vous procurer à un de ces magasins à rabais pour 1$

Préparez votre recette de crêpes, celle de grand-maman, celle de la cuisinière qui a bien voulu vous donner son secret lors de votre dixième anniversaire de mariage, alors que vous mangiez des crêpes aux pommes dans son restaurant.  Assurez vous seulement que la pâte ne sois pas trop liquide.  Passez-là au tamis pour ensuite en remplir les bouteilles pression.  


Dans une poêle chaude, allez-y de votre talent artistique!  J'ai fait des coeurs, mais on peut se laisser aller à ce qui nous chante.  N'est-ce pas que ça fait sourire?